Astrobot (PSVR)

Astrobot, ou la manière de créer une mascotte.

Atrobot est l’incarnation du jeu de plateforme (au sens Mario du terme) en réalité virtuelle. Il faut bien comprendre qu’à la base Astrobot n’était qu’une démo, composée d’un tout petit niveau, et il était présenté comme une expérience VR. Celle-ci était fournie avec le PSVR avec quelques autres expériences ou démos. C’était la petite démo qu’on présentait systématiquement à quiconque venait essayer votre casque PSVR. Suite à sa popularité, 2 années plus tard, sortait le véritable jeu vidéo Astrobot. Un jeu complet, et je vais vous expliquer pourquoi.

Un gameplay simple, mais efficace.

Ici on est dans un gameplay assez simple. On dirige notre petit robot à la dualshock 4, et l’on peut le faire sauter, planer quelques secondes, frapper et c’est à peu près tout… Vous me direz cela paraît peu ? C’est amplement suffisant et Astrobot en ce sens ne réinvente rien. Notre joueur VR qui est incarné par un robot plus grand à la première personne suit automatiquement le petit robot que vous dirigez. Le déplacement est fluide et ne provoque en rien une sensation de motion sickness. Vous allez donc diriger votre Astrobot à travers les niveaux et c’est là que tout va changer, et notamment la manière de jouer à un jeu de plateforme.

Une nouvelle manière de jouer est née ?

Incontestablement. La Team Asobi de SIE Japan Studio (studio appartenant à Sony, d’où l’exclusivité Playstation) a réinventé la manière de jouer à un jeu de plateforme. En effet, vous êtes désormais dans le jeu. Pour les plus anciens d’entre nous, beaucoup se disaient en jouant aux premiers Mario, qu’on aimerait se plonger dans ce monde pour jouer. Un doux rêve que la VR et Astrobot ont su réaliser à merveille. Quel plaisir d’être directement à l’intérieur du décor du jeu et de faire partie intégrante du jeu. Vous pouvez rétorquer que c’est le principe de la VR, mais dans Astrobot cette sensation est poussée à son maximum. Ce sont des souvenirs inoubliables que vous va vous laisser Astrobot Rescue Mission. Les décors sont magnifiques et le PSVR n’a pour le coup pas à rougir face à la concurrence PCVR. Et même sur une PS4 classique les décors sont superbes. La PS4 Pro ajoutera la petite touche de netteté manquante, mais cela ne doit surtout pas vous rebouter à prendre ce titre si vous n’avez qu’une PS4.

De plus les niveaux étant chacun dans une thématique particulière et toujours particulièrement soignée, le jeu a sans cesse tendance à se renouveler. Et vous serez encore une fois plongé dans des univers incroyables même si certaines thématiques reviennent de temps en temps. Et vous trouverez également autant de défis qu’il y a de niveaux. Par contre ici, quelques-uns vous donneront du fil à retordre. Et ce n’est pas pour s’en priver. Ce qui rajoute encore du gameplay et qui vous fera souvent passer la quinzaine d’heures sur le jeu. On est donc sur un jeu avec une très bonne durée de vie pour un jeu VR, ce qui n’est jamais pour nous déplaire. Et ce qui en fait un parfait candidat à l’achat, c’est que cet univers plaira à toute la famille, quelque l’âge de celui qui y joue (sauf peut-être passé les 77 ans).

Et la dualshock dans tout cela ?

Et là encore, la Team Asobi a fait des merveilles. Car à la manière de l’AIM Controller qui se transforme en véritable fusil d’assaut dans Firewall, votre dualshock se transformera elle, en dualshock futuriste aux couleurs d’Astrobot. Et comme elle est aussi reconnue dans l’espace, vous avez vraiment l’impression d’avoir une autre manette entre les mains quand vous la regardez. Mais il n’y a pas que cela. Car dans ce jeu il y a tous les petits copains d’Astrobot à sauver et il y en a 8 par niveau. Et il y a 20 niveaux (plus 6 niveaux avec uniquement des boss) à parcourir pour les sauver. Et quand vous en récupérez un, vous avez une petite animation très sympa où celui-ci vient se blottir dans un espace dédié dans votre manette (et ça vibre). De plus leurs petits cris sont émis à ce moment-là par les haut-parleurs de la manette ce qui accentue l’immersion. On voit encore une fois que cette manette Playstation n’avait jamais été autant mise en avant dans un jeu, et cela fait du bien. Mais la dualshock a encore un atout, et pas des moindres. Celle-ci pourra au fur et à mesure des niveaux prendre des accessoires pour aider Astrobot. Par exemple, le grappin, où à la manière de Lynk vous allez créer un chemin avec la corde de votre grappin pour Astrobot. Ce tout ceci se fait avec le pavé tactile, car c’est bien vous qui lancer le grappin du doigt. Et là c’est un autre véritable coup de génie, car vous interagissez avec le personnage que vous dirigez. Vous lui ouvrez des portes, l’aider à franchir des obstacles, comme en marchant sur la corde du grappin quand vous l’avez fixé (attention à ne pas trop tirer sur la corde, car elle peut casser). C’est sans conteste le jeu VR qui tire le mieux parti de la manette dualshock 4 (v2). Même s’il faudra la resynchroniser par moment, comme on dit, le jeu en vaut vraiment la chandelle.

Et le bestiaire, et les boss ?

Soyons honnêtes, à la manière du gameplay que l’on a sur notre petit bonhomme (sauter, voler et frapper), le bestiaire est assez limité. Mais là aussi, il est largement suffisant. Commandes simples, ennemis simples, niveaux dans l’ensemble qui ne sont pas d’une difficulté absolue et quelques Boss, cela ne vous rappelle rien ? Mario bien sûr, et on est tout à fait dans le même créneau. C’est l’impression que laisse Astrobot Rescue Mission en VR, LE Mario de la Réalité Virtuelle.

Un mot sur les boss.

Les boss ne sont pas là aussi d’une grande difficulté même si vous ne devez pas vous attendre à les finir dès le premier essai. Il y a forcément un point faible ou plusieurs à exploiter et il va falloir le découvrir. Et il se peut que vous ayez à donner un petit coup de main à notre Astrobot ! Un duo de choc devant des monstres que vous croirez en face de vous, avec leur taille imposante. Là aussi, rien de neuf, sauf la manière et la beauté de le faire en VR. La Team Asobi a frappé très fort en utilisant un gameplay simple.

Et l’audio ?

Comme d’habitude le son spatial vous immergera complètement dans le jeu (ne jouez jamais sans un casque ou sans écouteurs). Il vous faudra parfois tendre l’oreille très finement pour entendre les cris des copains d’Astrobot que vous devez délivrer (c’est un bonus). Ils sont parfois bien cachés et il faut interagir avec le décor pour en voir réellement certains. Donc pour eux, votre seule arme sera votre ouïe. Encore une trouvaille très ingénieuse.

Les musiques sont entraînantes et on a tendance à les fredonner ensuite. Toujours à la manière d’un M…

Conclusion :

Atrobot, incarne à merveille la renaissance du jeu de plateforme et ce, en réalité virtuelle. Il n’a quasiment aucun défaut et sera forcément vous surprendre et même vous procurer des sentiments par moment. Car on s’attache forcément à ce petit bonhomme, enfin ce petit robot et ses acolytes. Et c’est en cela que pour moi, la véritable mascotte de Playstation, c’est désormais Astrobot…

S’il y a bien un jeu et un seul a essayer sur le PSVR, c’est bien celui-là. L’essayer, c’est l’acheter… et je rappelle qu’une démo est désormais disponible et que c’est une vraie démo avec deux niveaux avec un boss.

Sachez également qu’Astrobot a été élu meilleur jeu VR de l’année 2018. Alors qu’il n’est disponible que sur Playstation et qu’il était en concurrence avec des jeux multiplateformes. C’est donc un exploit de la part de la team Asobi et une vraie preuve de l’énorme qualité du jeu.

Il y a dans la vie des icônes du jeu vidéo inoubliable : Mario, Sonic et Alex Kid dans une moindre mesure.

Et désormais il y a Astrobot !

On espère un numéro deux (et d’autres) le plus vite possible !!!