Journey to The Savage Planet (Switch)

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Journey To the Savage Planet est un OVNI vidéoludique comme on n’en a pas vu depuis longtemps. C’est avant tout son histoire déjantée qui vous marquera à jamais,plus que son gameplay ou ses décors qui restent toutefois magnifiques même sur Switch Lite.
Commençons par le meilleur, l’histoire.

Développé sous Unreal Engine 4 par Typhoon Studios vous incarnez un explorateur largué sur une planète inconnue. Vous êtes à la solde de la 4ème compagnie d’exploration spatiale nommée Kindred. Vous êtes donc envoyé sur une planète inconnue pour y regarder de plus près, en vue d’une éventuelle colonisation terrienne. Et le ton vous sera donné dès le début. Vous vous écraserez en chemin sur une autre planète, elle aussi totalement inconnue et Kindred se fera un plaisir de vous la faire explorer. En effet vous serez bloqué au sol faute de carburant et le seul moyen de repartir sera de trouver des minéraux sur la planète afin de pouvoir produire le carburant manquant.

Notez bien que le jeu a été fait par un studio canadien, et que la doublure audio est restée telle quelle pour nous, français. Et c’est un énorme plus, car la voix de l’intelligence qui vous guidera tout le long de votre parcours vous sortira des remarques potaches et loufoques jusque la fin du jeu. Tout ceci mêlé à un ton sarcastique qui vous fera fendre de rire un nombre incalculable de fois.

Car c’est un jeu créé par des fous !

En effet, le scénario est totalement abracadabrant. Vous serez récompensé au fur et à mesure de votre avancée par des vidéos absolument hallucinantes et débordantes d’humour. Et vous vous direz à chaque fois « mais comment ont-ils pu penser à un truc pareil ». Car même si le gameplay n’est pas des plus impressionnant, les interactions avec les animaux et autres sont également totalement loufoques. Qui n’a jamais rêvé de donner un coup de pied à un extraterrestre comme dans un ballon de foot, et le voir s’envoler au loin. Dans ce jeu tout a été pensé autrement et c’est pour cela que le jeu risque bien de rester dans les mémoires d’un grand nombre de joueurs.

Continuons avec le gamelplay.

Rien de folichon comme je le disais. Vous aurez des actions basiques, comme frapper, tirer, sauter, utiliser le grappin, la possibilité d’utiliser un jetpack. Tout cela à la vue à la première personne. Vous pourrez aussi lancer quelques « bombes » et autres artifices issus de la flore locale. Naturellement il sera possible d’augmenter certaines capacités, mais surtout de débloquer de l’équipement qui sera nécessaire à votre progression pour atteindre la fin du titre. Il en va de même de l’armement qui se débloquera tout doucement, même si vous utiliserez toujours le même pistoler de base. Vous n’aurez pas accès à d’autres types d’armes (hors bombes), mais vous aurez possibilité d’upgrader votre gun avec pas mal de fonctions différentes et surtout bien utiles. Quelques boss sont à prévoir au milieu d’un bestiaire relativement fourni même si pas mal de monstres sont déclinés en plusieurs versions avec une faculté différente tout de même.

Des graphismes magnifiques.

Légèrement ressemblants au style du jeu « The Outer Worlds », les graphismes sont éclatants de couleurs représentant une végétation de différentes couleurs vives, ce qui en fait un style tout à fait remarquable. À noter que sur Switch Lite, les graphismes sont magnifiques (pour la puissance de cette console) et les captures d’écrans présentent ici ont été directement réalisées ingame, pendant ma partie, sur la Switch Lite (720p). De plus aucune chute de framerate n’est à constater ce qui ajoute un argument de poids sur le bienfait de cette sortie Switch.
Il est toujours aussi plaisant de se balader dans ses jeux colorés surtout quand l’univers qui les entoure s’apparente plus à de la folie qu’à de la flore classique. Et toutes ces plantes et montres extraterrestres vous séduiront de par leur couleur et leur comportement. Le jeu est composé d’îles flottantes dans les airs, ce qui ajoute de la beauté au titre comme vous pouvez en juger sur les screenshots.

Pas de carte.

Et oui ? il va falloir vous diriger sans carte. Cela n’est pas toujours aisé de se repérer quand on n’a pas la petite boussole ou la carte sympathique. En tout cas c’est une grosse difficulté pour moi, et cela a forcément un impact sur la difficulté du jeu, et donc sur sa durée de vie. Le jeu n’étant pas fait par un gros studio, je pense que les développeurs ont pensé que cela diminuerait drastiquement la durée de vie du titre s’ils ajoutaient un GPS bien pratique.

Mais comme c’est un jeu d’exploration avant tout, cela passe.

Car oui, le jeu vous forcera à aller chercher dans tous les petits recoins de  ce monde afin de pouvoir terminer toutes les missions. Naturellement il sera bien plus pratique de l’explorer équipé du grappin et du jetpack boosté à son maximum. Ce qui vous fera revenir sur les premiers niveaux régulièrement. L’exploration est poussée à son maximum notamment par des lieux bien cachés ou bien encore uniquement accessibles avec certains équipements. La durée de vie du jeu n’est donc pas si ridicule comme on peut souvent le lire sur la toile surtout si vous cherchez à terminer toutes les missions secondaires et à débloquer tous les équipements

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Une trentaine d’heures pour terminer le jeu.

C’est ce qu’il m’aura fallu sur Switch Lite pour terminer le jeu, mais sans l’intégralité des missions secondaires. À noter que le petit écran de la Switch Lite m’a sûrement ralenti dans l’affrontement avec les boss où il faut viser relativement juste. C’est d’ailleurs dans ses moments que l’on remercie l’ajustage automatique de la visée sur l’ennemi. Même si celle-ci ne reste que légère et peut paraître inutile sur les premiers monstres, elle devient indispensable durant les affrontements contre les boss.

Conclusion :

Un titre que je savais totalement loufoque et qui m’a complètement bouleversé par son histoire. Le jeu ne possède pas un gameplay exceptionnel, mais il a l’avantage d’avoir des graphismes très somptueux et une histoire à mourir de rire. Ce qui compense largement, car ce sont au final quelques dizaines (mais pas beaucoup) de bonheur. L’accent canadien des différents interlocuteurs déjantés et leurs remarques resteront forcément marqués dans vos mémoires pour un bout de temps.

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